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« Le forain m’inspire beaucoup, je le vois comme une forme singulière de relation avec le public.
Il implique un état d’esprit aussi, qui est proche des émotions, de l’instinct davantage que de la pensée cérébrale. ... Je travaille sur la figure du monstre, la puissance du monstre. Sa vitalité, sa beauté.
Donner à voir ce qui habituellement ne se voit pas. Le sombre, le caché, l’inattendu. Questionner la fascination. Dévoiler ce qui est inavouable mais aussi plus simplement ce que l’on considère comme raté, pas digne d’intérêt. Laisser une place à ce qui est rejeté.
Ce qui me touche, ce qui me met en mouvement, c’est l’humain, ses failles, ses élans, ses beautés sombres et ce dont je veux parler, au fond, c’est de l’intime : ce qui se passe en nous et qui n’est pas toujours facile à décrire. » 
Jeanne Mordoj

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